Préparation
Pâte à tarte
Mélanger tous les ingrédients au robot culinaire, puis faire deux boules de pâte, les emballer dans une pellicule plastique et faire reposer au réfrigérateur au moins une demi-heure.
Rouler la pâte, l’étendre dans des moules individuels, tailler et faire cuire à blanc, à 350 °F (180 °C), pendant quelques minutes. Retirer du four.
Garniture au sucre
Dans un bol, mélanger les œufs et la farine.
Dans une casserole, mettre la cassonade, la crème, la vanille et la muscade, et amener à ébullition.
Dès que le mélange cassonade–crème bout, retirer du feu et verser le mélange œufs–farine dans la casserole.
Verser dans les fonds de tarte précuits et enfourner à 350 °F (180 °C), environ 25 minutes, jusqu’à ce que le centre des tartes soit bien pris.
Fromage blanc à la cassonade
Dans un cul-de-poule, mélanger tous les ingrédients à l’aide d’une spatule pour que la cassonade soit bien incorporée au fromage. Réserver.
Montage
Servir la tarte au sucre encore tiède et garnir d’un trait de fromage blanc à la cassonade.
Trucs & conseils
Lors de la préparation de l’appareil au sucre de cette tarte, il faut s’assurer qu’il ait ébullition afin que tous les ingrédients se mélangent parfaitement, en particulier les graines de vanille. Pour ce qui est de la cuisson à blanc des pâtes à tarte, je vous recommande de recouvrir chaque pâte d’un papier d’aluminium et d’y parsemer des haricots secs (ou des billes de porcelaine conçues pour cet usage) afin de maintenir la pâte en place. Ne cuire que quelques minutes, en évitant la coloration, car il y aura une autre cuisson une fois l’appareil au sucre versé dans les moules. Je précise enfin qu’un appareil au sucre peut se congeler quelques mois sans problème. Ainsi, vous serez toujours prêts à concocter ce succulent dessert.
Commentaires de Ian
La tarte au sucre, c’est le dessert que je préfère entre tous. C’est un peu curieux, car, comme vous le savez, je n’ai pas tellement le bec sucré, et y a t-il un dessert qui soit plus sucré que la tarte au sucre? Je ne crois pas. Cette préférence que j’ai, c’est peut-être le fruit de souvenirs d’enfance. Dans le temps des Fêtes, chez ma grand-mère paternelle, je commençais mon repas par une tarte au sucre chaude, garnie d’une boule de crème glacée à la vanille, car je voulais être sûr d’en manger avant qu’elle ne s’envole. Et souvent, je dirais même tout le temps, j’en mangeais de nouveau au dessert. Lorsque je vivais à Plessisville, dans la maison où je suis né, mon oncle Claude, qui travaillait pour la boulangerie Gailuron, venait à la maison pour confectionner les tartes pour l’année. Il passait la journée à la maison à faire des tourtières et des tartes de toutes sortes : raisins, cerises, pommes, sucre, etc. Ça sentait bon la pâtisserie toute la journée, et mes frères et moi ne nous lassions pas de manger des retailles de pâte à tarte avec du sucre dessus et du beurre. C’est un des mes souvenirs les plus heureux de dessert, surtout qu’on dénombrait, à la fin de la journée, quelque 250 tartes. Quel bonheur pour mon estomac!