Préparation
Préparation de la levure
Mettre l’eau tiède (pas bouillante) dans un pichet, ajouter le sucre et la levure sèche et brasser avec une fourchette. Laisser gonfler dans un endroit chaud, au-dessus du four par exemple. Le mélange est prêt quand il devient mousseux et qu’il a au moins doublé de volume.
Préparation de la pâte
Mélanger les deux farines, le sel et le romarin directement sur le plan de travail. Creuser un puits au centre et y mettre l’huile d’olive et le mélange de levure gonflé.
Incorporer petit à petit la farine au centre liquide en alternant avec l’eau (ne pas verser tout le litre d’un coup). Tout incorporer avec les mains et pétrir pour former une boule souple et pas trop collante. Vous pouvez fariner votre plan de travail en pétrissant. Ajouter les figues. Il se peut qu’il vous reste de l’eau, car dépendant de l’humidité, de la température et du type de farine, la pâte absorbe plus au moins d’eau.
Mettre la boule de pâte de côté, sur une grande plaque farinée, la recouvrir d’un linge et laisser lever au chaud pendant 20 minutes.
Préchauffer le four à 350 °F (180 °C) et déposer sous la grille un contenant avec de l’eau.
Rabattre la boule de pâte, pétrir un peu, et laisser de nouveau lever sous un linge. Répéter cette opération une autre fois. Après la deuxième levée, diviser la pâte en 6 boules et faire encore lever pendant 20 minutes sur des plaques tapissées de papier parchemin.
Après les 20 minutes, enfourner et cuire de 20 à 30 minutes. Le pain est prêt quand il est doré et qu’en tapant sur le dessous, ça sonne creux. Faire refroidir sur une grille.
Trucs & conseils
La pâte à pain, c’est peut-être l’une des choses les plus difficiles à réussir en cuisine; il y des gens qui étudient des années en boulangerie pour parfaire leur technique. Les causes de la difficulté sont multiples : variété de farine, levure, temps de pétrissage, temps de repos, humidité, type de four, etc. Cependant, si vous suivez toutes les instructions à la lettre, le résultat devrait être fort acceptable. Ce serait toutefois vous mentir que de vous dire que cela ira du premier coup, car je crois qu’il faut faire la recette plusieurs fois pour bien la maîtriser. Je vous l’avoue, c’est mon cas, car je ne suis pas un expert en matière de panification. La boulangerie, tout comme la pâtisserie, sont des spécialités, et seule la pratique régulière permet de s’améliorer.
Commentaires de Ian
Quoi de plus agréable, quand on entre dans une maison, que l’odeur du pain qui cuit; ça met en appétit. Hélas, la tradition de faire le pain maison se perd, sans doute faute de temps, mais, aussi, parce qu’il y a de plus en plus de bonnes boulangeries artisanales. Je vous suggère de renouer avec cette tradition, en invitant vos enfants à mettre la main à la pâte, pour qu’ils s’émerveillent de la magie du pain qui lève, puis que vous leur révéliez le secret chimique de ce phénomène. J’ai modifié la recette de la mère de Julie en remplaçant la graisse par de l’huile d’olive, en ajoutant une herbe aromatique (ici du romarin, mais vous pourriez en choisir une autre) et un petit côté sucré grâce à l’addition de figues séchées. Le goût des fruits confits est un plus pour cette recette classique d’une bonne maman.